Le cacou du mois distingue un ou des individu(s) pour immodestie, absence de résultats, abus, voire malhonnêteté : le pape François est le cacou de septembre 2015. Beaucoup nomment ce chef d'Etat d'un simple "François" (exemple parmi tant d'autres, L'Esprit Public du 4 octobre). Comme le "Bachar" pour le président syrien, utilisé par Laurent, ministre français des affaires étrangères.
Le pape affectionne les leçons de morale dans des avions mais discourt aussi devant des parlements. Il y prône des réformes à des états quand son église rechigne encore sur le divorce et sur l'homosexualité. Ce chef d'état recommande la frugalité pour lutter contre le changement climatique sans évoquer la reproduction humaine, que l'église catholique prône. Certains disent que ce ne sont pas les bébés qui polluent, argumentant curieusement de l'inertie démographique. Le changement climatique comme la démographie sont à forte inertie. Mais une règle de trois permet de dire qu'un nombre d'humains frugaux pollueront moins qu'un nombre supérieur d'humains autant frugaux. La négation de l'impact démographique partage ainsi une proximité avec la géo-ingénierie. Cette dernière dit "Polluons, nous trouverons bien des solutions". Le pape : "Multiplions-nous, nous saurons bien être frugaux".
arnaud delebarre
5 octobre 2015